Les travaux de pacification de la rue Billault démarreront à partir de lundi 28 août, pour plusieurs mois, avec une interruption pendant les fêtes de fin d’année et les soldes. Ils concernent également le tronçon allant de la rue Burgault jusqu’à la place Henri IV qui sera pacifié. Pendant toute la durée du chantier, l’accès aux commerces sera maintenu.
Objectif de ces travaux
Rendre cet espace propice à la déambulation, pour les piétons, les familles avec un accès facilité pour les poussettes et personnes à mobilité réduite. Ce réaménagement agrandira la perspective sur la façade haussmannienne de l’immeuble Burton, mettant davantage en valeur le patrimoine architectural avec les façades rénovées, les devantures des commerces et une mise en valeur au sol de la trame des Remparts.
Ce projet qui s’inscrit dans l’action de la Municipalité afin de poursuivre l’embellissement du centre-ville et maintenir son attractivité.
Cette nouvelle configuration permet de donner à la rue son aspect authentique avec des pavés de grandes tailles en granit en remplacement du bitume. Ces travaux sont mis en œuvre avec le concours de l’Architecte des Bâtiments de France et en concertation avec les commerçants.
La rue Billault avant, après…
Après les travaux
- Circulation apaisée : espaces élargis pour les mobilités douces, chaussée rétrécie
- Mise aux normes PMR, aucun dénivelé
- Pose de bancs, extension des terrasses, végétalisation et pose d’arceaux vélos
- Piétonisation durant les week-ends, la saison estivale, les grands événements…
- Un itinéraire pacifié, trait d’union entre le centre historique et le port (Lices, Saint-Vincent)
Fin des conflits d’usage
De nombreux conflits d’usage (voitures, piétons, cycles) rendaient cette rue dangereuse pour les piétons, avec des trottoirs étroits ne facilitant pas la déambulation. L’activation des bornes évitera que des voitures ne s’insèrent dans la rue lorsque celle-ci sera piétonne.
Priorité aux piétons
Les piétons seront prioritaires rue Billault. La circulation à contre sens est autorisée pour les vélos.
La circulation restera possible quand il n’y pas nécessité de fermer l’accès à la rue.
Les différentes phases du chantier
Les travaux se dérouleront en plusieurs phases avec une interruption de deux mois pendant la période de Noël et des soldes, à l’image de ce qui avait été fait lors de la rénovation de la rue Saint-Vincent.
- Du 28 août au 7 octobre : travaux de canalisations de gaz, d’eau potable et d’assainissement.
- Du 7 octobre au -30 novembre : travaux de pacification de la voie, nécessitant des terrassements avant la pose du pavage, qui sera réalisée par séquences pour garantir les continuités piétonnes
- Décembre-janvier 2024 : interruption du chantier et pour les fêtes de fin d’années puis les soldes.
- Février-mars 2024 : fin des travaux. En complément des bornes Porte Prison et rue Burgault, une borne sera installée au bout de la rue Billault
La rue Burgault quant à elle, fonctionnera en impasse afin d’éviter les flux de transit. Seules les personnes (riverains / commerces) munis de leur badge pourront y accéder, la sortie se faisant par la rue Thiers.
Ci-dessous : résultat de la pacification de la rue St-Vincent
Coût des travaux : 800 000 € TTC
Restez informé
Durant toute la période des travaux vous pourrez retrouver toutes les informations concernant la nature des travaux et les déviations mises en places :
- sur la page Travaux du site internet de la ville: https://swll.to/x86Qb1
- ainsi que, rue Billault, sur des panneaux de communication dédiés à ce chantier.
Un peu d’histoire
Cette photo date de 1910 avant la destruction de l’Hôtel de France, au début du XXe siècle.
©Villard, Quimper, fonds Archives Municipales
Daté de 1868, le percement de la rue Billault débute en 1862 au travers des jardins de l'ancienne préfecture cédés gratuitement à la ville par le préfet de l'époque, Poriquet. Dix ans (pour 104 mètres) sont nécessaires pour que la rue soit achevée. La largeur de la rue retenue est de 7 mètres bordés de deux trottoirs de 2 mètres ; ce sont les premiers vrais trottoirs à Vannes. La réglementation concernant la construction des immeubles bordant la rue est stricte : immeubles de 3 étages selon un plan de façade rigoureux, utilisation du calcaire en priorité bien qu'elle ne soit pas la pierre de la région. Le modèle est la rue Saint-Vincent. Les terrains contigus de la future rue sont vendus à Hippolyte de la Ferrière qui les revend par lots soit nus, soit bâtis à des bourgeois commerçants qui vont y résider. Dans les augmentations/diminutions pour l'année 1872 des matrices cadastrales de 1844, sont signalées quatre constructions nouvelles construites dès 1868 : quatre maisons pour Hippolyte de La Ferrière, une maison pour Eugène Hawke, une maison pour Victor Le Roy.
Source : L’inventaire du patrimoine culturel en Bretagne par la Région