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Spectacle / Théâtre

Le roi se meurt

Comment accepter de devoir mourir un jour ? Telle est l’immortelle question que pose la pièce d’Eugène Ionesco réinterprétée avec poésie par Catherine Lefeuvre, Jean Lambert-wild et le clown Gramblanc.

18
nov.

Le roi se meurt 

La Coopérative 326 / Jean Lambert-wild & Catherine Lefeuvre

Il a attendu Godot avec Beckett, accompagné Richard III avec Shakespeare, joué les Don Juan avec Molière et côtoyé Ubu avec Jarry. L’infatigable Gramblanc s’offre une nouvelle échappée poétique dans les classiques du théâtre, aux côtés d’Eugène Ionesco et du roi Bérenger 1er. Ce dernier se meurt et son royaume agonise. Il ne peut rien y faire et rien n’y fait : l’homme ne veut pas mourir, le roi refuse d’abdiquer. Face à l’inéluctable, la colère cède finalement le pas à la résignation et la peur s’apaise : il peut tirer sa révérence. Transposé dans l’univers poétique de Catherine Lefeuvre et Jean Lambert-wild, le royaume de Bérenger devient ce petit cirque où un clown blanc, triste et bouffon, s’apprête à quitter la scène. Encore quelques minutes avant que le rideau ne tombe. Définitivement.

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Palais des arts

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