Ensemble, libérons les énergies vannetaises

Élus de l'opposition

Audrey ESSOLA

Conseiller municipal
Ensemble, libérons les énergies vannetaises

Christian LE MOIGNE

Conseiller municipal
Ensemble, libérons les énergies vannetaises

Sandrine BERTHIER

Conseillère municipale
Ensemble, libérons les énergies vannetaises

Laetitia DUMAS

Conseillère municipale
Ensemble, libérons les énergies vannetaises

Franck POIRIER

Conseiller municipal
Ensemble, libérons les énergies vannetaises

Tribune de l'opposition

À quand le budget vert ?

Promis pour cette année, il a été repoussé d'un an. De quoi s'agit-il ? Tout simplement d'un document qui classe et chiffre les dépenses et crédits selon leur impact environnemental pour l’année à venir en trois types : favorables, neutres et défavorables. Il a pour objectif d’« accélérer le verdissement des dépenses publiques ». Donc sans budget vert, pas d’achats prenant en compte la dimension environnementale. Le budget 2024 de la ville de Vannes est un budget dont la capacité d'investissement est importante. Il aurait mérité d'être orienté vers les urgences écologiques et sociales, ce qui n'est pas le cas. Comme l’année dernière rien sur les achats responsables, rien sur la production d’énergies renouvelables ! Nous le savons tous, la sobriété énergétique ne suffira pas et nous subissons aujourd’hui la hausse des coûts de l’énergie (+1,2 millions d'euros). Il faut impérativement faire de l’autonomie énergétique, fondée sur les renouvelables, une priorité pour accélérer la décarbonation et réduire notre exposition à la volatilité des prix. Parce que, là aussi, les plus précaires sont les plus durement touchés. S’agissant de l’urgence sociale, alors que les impôts augmentent, les inégalités se creusent ! Nous ne percevons aucun lien entre le budget 2024 et le plan de lutte contre la pauvreté.

Où sont les efforts nouveaux pour accompagner les milliers de nos concitoyens et surtout concitoyennes qui continuent d’être durement touchés par une précarité dont les formes se diversifient et qui se sont intensifiées avec la crise inflationniste ? Nous réitérons donc ici notre profond désaccord avec la stabilité de la subvention au CCAS. Quant au logement, face à l’explosion des prix, l’action de la municipalité doit garantir dans le temps l’accessibilité de notre ville aux classes moyennes et populaires, notamment en privilégiant le recours à l’office foncier solidaire. Les quelques actions mises en œuvre vont dans le bon sens et les retours des nouveaux acquéreurs de logement en Bail Réel Solidaire (BRS) sont positifs. Sans ces propositions, ils soulignent qu’ils n’auraient pas pu devenir propriétaire. Les efforts doivent se poursuivre, c’est un enjeu majeur. Les ressources existent pour faire de Vannes une ville plus juste et plus résiliente. Alors engageons des moyens pour aligner notre politique à la trajectoire définie par la COP28, continuons de développer de nouvelles actions pour soutenir les plus précaires et diminuer les inégalités, cela pour un développement durable et responsable de notre territoire pour notre avenir et surtout pour l’avenir de nos enfants.

Les couloirs de bus vides

Cela fait des années que nous demandons la création de couloirs de bus en sites propres afin que les bus ne soient pas pris dans les embouteillages. La logique voudrait que ces voies soient construites de chaque côté de la route afin de desservir les usagers à leurs arrêts. Le choix de privilégier une voie unique, centrale, que doivent se partager les bus est incompréhensible lorsqu'il y a la place de réaliser deux voies de bus, comme c'est possible sur le boulevard de la Résistance. De plus, la longueur de ces couloirs est tellement courte que les bus doivent se rabattre sitôt après s'être engagés dans cette voie centrale. Résultat, où est l'économie de temps sur un trajet ?

Audrey Essola, Laëtitia Dumas, Christian Le Moigne, Sandrine Berthier, Franck Poirier.

Contact : 06 86 61 95 61. www.energies-vannetaises.bzh

discutons@energies-vannetaises.bzh

Dans chaque édition du Vannes Mag, une page, partagée équitablement en fonction du nombre de voix obtenu par chaque groupe d'opposition entre les conseillers(ères) municipaux(ales) n’appartenant pas à la majorité municipale, groupés ou non, leur est réservée.

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