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Environnement

Abattage de pins - Fermeture du sentier de la rive du Vincin

En raison de l'abattage de pins, rives du Vincin, du 16 au 27 septembre, le sentier côtier allant du camping de Conleau jusqu’aux jardins familiaux de Cliscouët, sera fermé pour raisons de sécurité.

L’abattage des pins, rives du Vincin, débutera lundi 16 septembre et ce pour une durée d’une dizaine de jours. Il s’agit de 80 sujets environ qui sont morts ou en fin de vie suite à l’incendie de mai 2022.


Ce chantier sera mené par la Ville, gestionnaire des terrains du Conservatoire du littoral sur les rives du Vincin et en charge de l'entretien du site, en concertation avec la LPO. L’association avait en effet alerté la ville en juillet sur la présence possible de nids d'engoulevents et de jeunes oiseaux qui ne pouvaient pas encore voler. De ce fait, les travaux ont été décalés à la rentrée pour préserver la nidification de ces oiseaux crépusculaires et nocturnes qui est terminée.


Le sentier côtier, allant du camping de Conleau jusqu’aux jardins familiaux de Cliscouët, sera donc fermé pour raisons de sécurité du 16 au 27 septembre.

abattage de pins maritimes morts et reconquête de la lande atlantique

Au printemps 2022, un incendie a brûlé 5 hectares de lande sur le site emblématique du Vincin, entité écologique du Golfe du Morbihan, à la lisière de Vannes, propriété du Conservatoire du littoral.

Les pins maritimes ont été touchés par les flammes et présentent un dépérissement irrémédiable, qui peut entraîner aujourd’hui un danger pour les visiteurs qui empruntent le chemin côtier, très fréquenté.

Par ailleurs, des insectes scolytes se sont attaqués aux arbres les plus faibles – comme le démontre le décollement des écorces sur ces sujets fragilisés – et s’attaqueront aux arbres sains situés à proximité. 

À la demande du Conservatoire du littoral, la Ville de Vannes va assurer l’abattage de 80 pins pour sécuriser le cheminement, endiguer l’évolution des insectes scolytes et éviter la création de courants d’air préjudiciables aux boisements. Quelques arbres ébranchés, éloignés du sentier, seront maintenus pour créer des postes d’observation destinés aux oiseaux chanteurs en période de reproduction.

 

 

L’évacuation de ces résineux introduits au XIXe siècle au détriment de la végétation locale constituée de bruyère, ajonc et molinie, va également permettre un retour à la diversité et à la richesse floristique de ce site emblématique du Vincin, du littoral breton et de la lande atlantique.

Pinède rivière du Vincin